Actualités naturalistes

Photographies ©Gérard GRASSI (images non libres de droits). Utilisation interdite sans accord préalable écrit. Merci !

Actualisation du 28 Août 2023

Nous sommes en retard, donc voici quelques nouvelles, plus très fraiches mais plutôt réjouissantes concernant les rapaces de la vallée de la Gervanne  : Les trois jeunes faucons pèlerins que nous suivions ont pris leur envol fin mai, suivis par les deux jeunes vautours fauves dans l'été. L'aiglon de la haute vallée en a fait de même fin juillet, sans encombre. Concernant les chamois, les habituelles maternités ont été très clairsemées cette année, quelques cabris tout de même observés courant juin. Les canicules à répétition auront peut-être à terme un effet important sur la répartition de cette espèce qui pourrait déserter les versants les plus chauds et secs de nos montagnes...  À suivre. Côté rivière les harles bièvres sont toujours bien présents et se reproduisent sur la Drôme. En cette fin d'été le niveau très bas n’empêche pas les belles observations de martins pêcheurs, quelques passages de chevaliers guignettes et cul-blancs, belles observations également du remarquable balbuzard pêcheur (deux oiseaux ensemble parfois) dès la mi-août. ! Nous avons aussi noté la reproduction du grèbe castagneux sur deux plans d'eau de la vallée de la Gervanne.  Les rares mares forestières dans ces périodes estivales sont toujours intéressantes à prospecter avec quelques visites du superbe pic noir par exemple.

Pour finir, beaucoup d'observations de lucanes cerf-volant et de grands capricornes en juillet.

Actualisation du 14 avril  2023

Difficile de suivre tous les événements du printemps en vallée de Gervanne, mais quelques nouvelles tout de même : les jeunes vautours fauves sont nés  (deux couples, les premiers pour la région ouest du Vercors  !), les faucons pèlerins couvent encore ainsi qu'au moins un couple d'aigles (un second se fait attendre). Dans les milieux agricoles, les tulipes sylvestres terminent doucement leur floraison, accompagnées de  constellations impressionnantes d'ornithogales  (à ne pas cueillir, espèces remarquables et protégées). Les osmies cornues s'activent autour des galeries dans les nichoirs et les souches. Dans les trop rares mares du secteur les tritons palmés sont en pleine parades nuptiales....  et enfin, les hirondelles de fenêtre sont arrivées à Beaufort.

 

Actualisation du 6 janvier 2023

Une nouvelle sympathique  : un couple de vautours fauves semble bien décidé à s'installer et tenter une reproduction dans la vallée de la Gervanne. Une première ! *
Depuis quelques jours les oiseaux apportent des matériaux dans une cavité et occupent le site en permanence. Les faucons pèlerins voisins quant à eux n'apprécient guère !

*Les vautours fauves fréquentent assidument la vallée, toute l'année, mais ne s' y sont encore jamais reproduits.  A suivre !
 
Actualisation du 30 décembre 2022
Avec la douceur des ces derniers jours, les larves d'empuses sont actives !
 
Actualisation du 14 décembre 2022

Cette année l'automne, tout en douceur, semblait bien décidé à jouer les prolongations. Quelques cerfs au brame se sont fait entendre  jusque tard en saison avec encore quelques raires matinaux notés le 13 novembre !  Dans les collines, la chênaie revêt encore de belles nuances chatoyantes  tandis que les crêtes sont sous la neige. Côté chamois , les comportements de rut se poursuivent dans une ambiance plus hivernale.

Actualisation du 15 août

Dans ces périodes de sécheresse extrême, la moindre source ou suintement qui persistent en forêt deviennent  des oasis salvatrices pour la faune : chevreuils, renards, martres, blaireaux, mésanges, sittelles, pics, buse variable, autour des palombe, etc, s'y succèdent de jour comme de nuit pour s'y désaltérer ou s'y baigner.

Sur la rivière Drôme, les martins pêcheurs nourrissent encore leurs jeunes qui désormais volent parfaitement et qui peuvent s'exercer aisément à leur pratique. Le très faible niveau de l'eau et les vasques grouillantes de poissons qui attendent les prochaines pluies facilitent les captures... Tant que la rivière ne s'assèche pas ! Hérons et aigrettes garzettes sont aussi de la partie. On note aussi le passage de chevaliers (culblanc et sylvain) qui entament déjà  leur migration. Un passage de rolliers d'Europe également à mentionner sur le Plateau des Chaux à Gigors.

Actualisation  du 22 juillet 2022

Les cabris de chamois s’émancipent doucement et cherchent refuge dans les pentes ombragées tandis que le rut est bien enclenché chez les chevreuils.  Le circaète Jean-le-Blanc passe régulièrement devant les fenêtres du gîte. Les appollons virevoltent au dessus des prairies encore fleuries sur les hauteurs (Col de la Bataille, Ambel, Hauts Plateaux).

Plus bas, près de l'eau, les martins pêcheurs juvéniles profitent des alevins piégés dans les vasques de la Drôme ou de la Gervanne qui s'assèchent dangereusement. Les castors juvéniles font quelques timides sorties, les couples de grèbes castagneux n'en finissent pas de nourrir leurs nichées. Les hoplies bleues tiennent leur étrange posture sur les berges.

Une  découverte inattendue pour terminer : dans une ripisylve sauvage et dense de la Gervanne, un couple d'autours des palombes termine d'élever ses deux poussins affamés. Juste le temps de faire très discrètement quelques images à bonne distance et nous les laissons à leur vitale tranquillité. Les deux jeunes autours viennent de prendre leur envol avec quelques jours de décalage.

Actualisation du 8 mai

Les  jolies flammes jaunes des tulipes sylvestres viennent de s'éteindre dans les cultures, tandis que s’engage la farandole des orchidées dans les pelouses sèches. Le remarquable Ophrys de la Drôme est à son apogée. Chez les pèlerins c'est le temps des nourrissages des jeunes qui grandissent vite (ils ont environ 5 semaines).

Côté rivière, les premiers cincles ont déjà quitté le nid depuis quelques jours. Les martins pêcheurs quant à eux, sont en plein élevage des nichées. Un peu plus loin dans le Diois, un événement  extraordinaire enchante tous les amoureux du monde sauvage : un des deux couples de gypaètes barbus a donné naissance à un "gypaèton". Une première dans le Vercors depuis 100 ans !  voir cet article dédié. Les deux couples du Diois montrent des comportements territoriaux marqués, y  compris à l'égard de leurs placides voisins, les vautours fauves.


Actualisation du 25 mars

Les tritons palmés arrivent en nombre dans leurs mares natales. Les vautours fauves se montrent de plus en plus fréquemment dans la vallée. Les aigles s’appètent à pondre, Chez les pèlerins , mâles et femelles se relaient pour la couvaison avec les première éclosions prévues début avril !

Encore pas mal de monde à la mangeoire en cette fin mars avec la visite du gros bec, des tarins, pinsons du nord, au milieu d'un ballet permanent de verdiers et de chardonnerets. Mésanges charbonnière set bleues sont moins nombreuses, la mésange noire très irrégulière. 

Deux couples de harles bièvre passent régulièrement devant le village de Beaufort.

Actualisation du 20 décembre

Avec la neige, les craves à bec rouge se sont fait exceptionnellement nombreux sur le plateau des Chaux. Nous avons pu observer un rassemblement de 150 à 200 oiseaux certains jours !  Une quinzaine de buses variables en hivernage fréquentent le même secteur.

Les bandes de chocards à bec jaune sont davantage présentes entre Plan de Baix et Escoulin.

A noter aussi la présence régulière d'au moins deux faucons pèlerins sur le plateau des Chaux qui prélèvent volontiers leur dîme parmi les pigeons de Beaufort.

Actualisation du 28  novembre

La neige est arrivée  à la Brèche !  Sur les crêtes les accenteurs alpins sont omniprésents. Chez les chamois, les comportements de rut sont moins marqués. À Beaufort c'est la cohue aux mangeoires avec les premiers gros-becs...

Actualisation du 30 octobre

 

Chez les chamois, le rut est bien enclenché. Les mâles circulent beaucoup, il s'ébrouent, marquent les végétaux (il s'agit d'un marquage olfactif déposé à l'aide des sécrétions de leur glandes rétrocornales. Le chamois ne font aucun dégât significatif sur la forêt) ; et on observe les premières courses poursuites territoriales. Les nuances automnales de la hêtraie s'estompent doucement sur les hauteurs tandis qu'elles s'illuminent plus bas dans la chênaie comme sur les berges de la Gervanne ou de la Drôme. On note encore beaucoup d'activité chez les aigles royaux ces derniers jours. Certaines aires sont rechargées !

Côté rivière Drôme, martins pêcheurs et aigrettes garzettes profitent des basses eaux (avant les grandes pluies d'automne) pour pécher aisément entre les bancs de galets. Les derniers limicoles ou de passage en migration (chevaliers cul blanc, guignette, aboyeur,...)  font de même dans les graviers exondés Nous avons remarqué aussi en septembre des passages de quelques sarcelles d'été et du rare balbuzard pêcheur. Les premiers cormorans hivernants sont là également.

 

Le temps des cerfs

 

C'est un des temps forts de la nature automnale, les amours des cerfs fascinent... A observer à distance, avec la plus grande discrétion.

 

Cette année le brame à commencé tôt en saison et les grands cerfs ne tarderont pas à retrouver le calme puis leurs quartiers d'hiver.. À l’approche de la saison froide, les écureuils roux font provisions de faines, noix, glands en incessants va-et-viens entre leur lieux d’approvisionnement et leurs caches. Il sont plus  facile à voir parfois  que les grands ongulés de  200 kilos !

 

Actualisation du 20 octobre

 

 Le brame s'est tu depuis quelques jours. Les chamois de leur côté ont pris leur livrée d'hiver et entrent à leur tour dans la période tumultueuse des amours... Chez les aigles royaux, l'activité est intéressante en cette période avec des interactions entre adultes et jeunes qui s’apprêtent à quitter le territoire de leurs parents.

Mai - Juillet 2021

Rencontrer les bouquetins sur les Hauts plateaux

Jusqu'en juin et juillet, sur les bordures orientales et méridionales des Hauts plateaux du Vercors, les bouquetins sont encore en transit entre les zones d'alimentation printanières où l'herbe nouvelle est attractive et leurs quartiers d'été sur les plus hautes crêtes.  Ces animaux d'apparence placide sont à observer avec retenue et discrétion, en les laissant eux-même fixer la distance adéquate : Ils n'ont que ces quelques mois d'été pour constituer les réserves de graisse suffisantes pour passer l'hiver ! 

 

Admirer les farandoles de la flore montagnarde... et les jeux des marmottons

Juillet est encore une très belle période pour découvrir et photographier la ronde colorée des fleurs alpines : asters des Alpes, gentianes acaules, nigritelles, lis martagons, saxifrages, silènes acaules... et tant d'autres ! 

 

Découvrir une vie discrète sur la rivière Drôme

À l'aube ou le soir, lorsque la rivière redevient  tranquille et silencieuse, tout un monde sauvage se révèle aux observateurs attentifs et discrets. Les castors notamment s'activent en famille sur les bras calmes de la rivière, souvent bien avant le coucher du soleil. Les jeunes de l'année prennent chaque jour davantage d'assurance et se délectent des rameaux de peupliers et de saules.

Sans les jumelles, il serait impossible de déceler la présence des petits gravelots au mimétisme parfait, parfaitement effacés au milieu  des bancs de galets. A ce stade certains terminent l'élevage de leur seconde nichée d'autres s’apprêtent déjà à migrer vers l'Afrique de l'ouest. Le chevalier guignette s'affaire à déloger les larves dans le limon. D’observation plus facile, des myriades de libellules (orthetrums, caloptéryx agrions...) virevoltent en escadrilles au-dessus de la végétation aquatique.  La rivière est aussi une zone de chasse privilégiée pour les guêpiers en pleine phase d'élevage des jeunes qu'ils nourrissent de gros insectes : abeilles et guêpes bien sûr, mais aussi cigales et libellules. Aigrettes, hérons et martins pêcheurs ne sont jamais loin !


Maj - Mai 2021

Maj - 15 mai 2021

 

Même capricieux, le printemps apporte toujours son lot d’observations naturalistes. Dans le jardin, les trois nichoirs à mésanges sont occupés. Les jeunes charbonnières viennent de s'envoler tandis que les adultes préparent déjà la seconde nichée. Chez les bleues l'élevage bat son plein. Les rouges-queues noirs, eux aussi sont fidèles à la maison, de même que les hérissons captés au piège photo. Sur la rivière, les jeunes cincles tout juste sortis du nid doivent déjà s'émanciper. Une seconde ponte semble imminente.

Depuis deux ans,  les harles bièvres semblent se cantonner sur la Gervanne. Pas de certitude concernant la reproduction pour le moment mais les observations sont quotidiennes. À suivre !  Sur le plateau des Chaux, les tulipes sylvestres ont laissé la place aux adonis flammés et bleuets. Les milans noirs et plusieurs milans royaux subadultes viennent s’y alimenter. Les guêpiers d’Europe passent encore en migration et les colonies de la plaine de Crest sont arrivées.


7 mars 2021

Le chant du grand-duc d’Europe est une mélopée envoutante, grave et puissante, qui résonne tout l’hiver dans les falaises et rochers tranquilles. Dans les premiers jours de mars, juste avant la ponte, l'activité du couple que nous suivons près de Beaufort a été très intense. Désormais le mâle (ci-dessus) se contente de quelques vocalises sur son perchoir favori. Non loin, les chuintements de la femelle à l'aire se font entendre. À suivre...

7 février 2021

Les aigles royaux tiennent leur site de nidification. Leurs vols territoriaux sont quotidiens et les comportements nuptiaux deviennent plus marqués. De même chez les faucons pèlerins dont les cris sauvages résonnent dans les falaises. Les couples de hiboux grands ducs, quant à eux, sont en pleine parades amoureuses (la ponte est imminente) et leurs chants se font entendre à l'aube et au crépuscule. La neige a reculé sur les plus hautes cimes mais un voile blanc vient régulièrement souligner les crêtes. A la mangeoire le ballet des chardonnerets élégants et les tarins des aulnes (entre 100 et 150 oiseaux) ne s’arrête jamais. Passage aussi d'un gros bec égaré à noter. Les mésanges bleues et charbonnières sont présentes en petit nombre. Les pinsons et verdiers sont rares également. Un couple de mésanges bleues commence à investir le nichoir du jardin. Avec la douceur les hérissons sont de sorties (crottes dans la venelle) et 4 vols très importants de grues cendrées sont passées au-dessus de Beaufort dimanche 21 février en début d'après-midi (un millier observé juste avant au-dessus du massif de Saoû !).

 

 

 

 

 

Pour s'installer dans un jardin, les hérissons doivent pouvoir circuler librement à travers murs et clôtures. Nos locataires ont tout de suite adopté ce nouveau passage entre le jardin et la venelle !

 

Voir la vidéo sur notre page Face Book  ici

23 juin

Les hérissons prennent beaucoup d'autonomie. Les cerfs discrets ont des bois déjà bien refaits, le temps des fenaisons attirent les renardeaux et de nombreux milans qui profitent de la manne offerte. Le couple de bergeronnette des ruisseaux du gîte nourrit une seconde nichée, les vautours fauves patrouillent chaque jour, les jeunes troglodytes se sont envolés tandis que les pies grièches sont en pleine reproduction. Nous n'avons pas revu le vautour percnoptère que nous avions photographié début mai à Gigors (ouvrons l’œil tout de même !) mais nous avons eu les informations le concernant : cet oiseau est né dans le Verdon et a été bagué (6X) le 5 août 2017.  Il s'agit donc de son premier retour depuis l 'Afrique !  A suivre... Au plaisir de partager tout cela avec vous.

clic vers vidéo caméra automatique
clic vers vidéo caméra automatique

19 juin 2020

La hérissonne du grand gîte a bien quatre petits mais ils sont âgés d'au moins six semaines  !  Nos caméras automatiques montrent leur activité intense chaque nuit entre le crépuscule et 1 h du matin. Leur mère les laisse la nuit et ne rentre que vers 4 h. Un bonheur que d'accueillir ces pensionnaires là aussi !

12 juin 2020

Bonne nouvelle ! Il semblerait que  "notre" hérisson soit une hérissonne qui s’apprête à mettre bas dans le jardin du grand gîte.

La caméra automatique révèle ses allées et venues avec des matériaux pour le nid....

7  juin 2020

Le petit duc qui chantait encore  il y a quelques jours sous la maison se fait plus discret. Une reproduction aurait-elle démarré ? 

Les couples de rouge-queues noirs et les bergeronnettes des ruisseaux ont lancé leur seconde nichée dans les murs autour de la maison, tandis que le rouge queue à front blanc fait quelques tours de chant sur les toits. Ce matin, nous observons un harle bièvre (nicheur à quelques kilomètres) sous les fenêtres au-dessus de la rivière ! Un hérisson fait des visites chaque soir dans le jardin du grand gîte. L'hypolais polyglotte se fait entendre sur le plateau des Chaux et le Loriot dans le jardin du gîte. Les renards se montrent dans les champs fauchés et les renardeaux prennent de l'assurance... Les cabris de chamois sont nés et les vautours fauves sont réguliers...

7 avril 2020

Des gîtes, aussi pour les abeilles sauvages !

Avec le printemps, les osmies et autres abeilles dites "solitaires' s'activent autour des abris posés à leur intention. Vous trouverez ci-dessous quelques idées pour les accueillir au jardin ! Des bricolages amusants et utiles à faire avec petits ou grands pendant cette période de confinement. Portez-vous bien et à très vite.

 

Télécharger
Des gîtes aussi pour abeilles sauvages !
Une fiche pour fabrication de gîtes pour abeilles sauvages- conception association Lysandra, Gérard Grassi
Gîte à osmies Lysandra.pdf
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22 novembre 2019

Au-delà de la beauté des paysages aux couleurs aussi changeantes que chatoyantes,  l'automne apporte toujours son lot d’incomparables émotions naturalistes. Cette année quelques cerfs sont venus bramer dans le coteau de  Beaufort juste en face du gîte !  Désormais les grands cervidés se sont tus mais les chamois en pleine période des amours ont pris la relève sur les crêtes et assurent le spectacle.  Quelques vautours font leur apparition de temps à autres. Les aigles royaux quant à eux  se lancent dans leurs premiers vols territoriaux à proximité des grandes falaises. La neige de ces dernières semaines a fondu dans la vallée mais est déjà bien installée sur les sommets.

 

Au plaisir de partager tout cela avec vous...

Quelques photos récentes


Juin 2019

Les lavandes sont en fleurs sur le plateau des Chaux et dans la vallée de la Sépie. Le petit-duc chante  tous les soirs dans le coteau de Beaufort et dans le village.  La huppe fasciée se fait plus discrète. Dans les pelouses l'orchis pyramidal est encore en fleur ainsi que les céphalanthères dans les sous bois clairs. Les épipactis  prennent doucement le relai.

Chez les chamois, les cabris nés courant mai se font plus hardis tout comme les jeunes faucons pèlerins qui ont pris leur envol dans les falaises. Les faucons crécerelles quant à eux sont en pleine activité dans le rempart de Beaufort où  ils se reproduisent cette année. Nous assistons régulièrement aux apports de proies du mâle pour sa femelle. Les vautours fauves sont encore nombreux dans la vallée. Face au village, quelques chevreuils  se montrent au crépuscule tandis que les renardeaux partent en maraude  avec le chant des engoulevents pour magnifier l'ambiance . Avec la chaleur de ces derniers jours, la cigale  rouge (cigale tibiscine), la  cigale de l'orne  et la grande cigale  se font entendre...  L'été est bien là cette fois !

 

Au plaisir de partager tout cela avec vous...

 

Quelques photos de ces derniers jours...

Photos intégralement prises dans la vallée de la Gervanne © Gérard GRASSI

Toute utilisation ou reproduction interdites sans accord écrit de l'auteur